Fondée en 2024, l’association Photosphère a pour buts de soutenir la réalisation et la diffusion des travaux actuels de Xavier Voirol mais aussi de veiller à la conservation et à l’exploitation des archives argentiques et numériques constituées par le photographe en plus de quarante ans de métier.
Forts d’une solide expérience dans leurs domaines respectifs, les fondateurs de Photosphère sont à même de garantir par leurs compétences une gestion dynamique et rigoureuse de l’association et ainsi poursuivre avec passion les buts qu’elle s’est donnée.
N'est-ce pas la vocation d'un photographe, que de rendre visible le regard qu'il porte sur le monde? Chez Xavier Voirol, le regard se fait l'interprète d'une réalité, saisie dans sa fugacité, dont la fragilité nous renvoie à la nôtre propre. Instants non pas volés, mais témoins, qui questionnent et laissent entrevoir, au-delà de l’image elle-même, des horizons improbables, des émotions impalpables. Le regard est vif et grave, jamais cru, ni voyeur. Intransigeant parfois. Eminemment personnel, quels que soient les circonstances, le sujet, l'endroit du monde ou la technique, il saisit l’universel dans l’instant.
Les projets de Xavier présentent des facettes diverses, singulières et polymorphes. Le photographe n’est pas là où on l'attend, il explore l'essence des êtres, des objets, des lieux. Il faut entrer en dialogue avec les images de Xavier et leurs mystères, se laisser emporter par les histoires qu'elles racontent, les faire siennes.
Consciente de l’importance de ces travaux, l’association Photosphère vous invite, par votre adhésion, à participer vous aussi à la reconnaissance d’une oeuvre sensible et précieuse.
Rejoignez-nous!
Nathalie Bläuer / Présidente
Appréhender une ville par l’image c’est la faire sienne. C’est ouvrir un potentiel récit entre fiction et réalité où viendront se déliter jusqu’à l’artifice les repères du réel, aidé ici par l’esthétique déstabilisant que permet l’usage à contre-emploi des bascules et mouvements d’une chambre – l’effet Scheimpflug.
Mis en oeuvre en 2022, exclusivement réalisé à La Chaux-de-Fonds, ce projet s’intéresse à l’habitat collectif des années 50–70. Un patrimoine parfois honni, souvent décrié, rarement regardé mais pourtant porteur de son passé autant que de l’incertitude de son devenir...